Si l’on vous dit que la France va mal, vous n’aurez sûrement pas l’air étonné. Et derrière le mot « France » se cachent bien des choses : l’économie nationale, l’univers de la finance, de l’immobilier, le pouvoir d’achat des ménages, le PIB, le déficit public, la croissance… Bref, le monde des affaires étroitement lié à la politique française, affiche une pâleur incontestable et aurait bien besoin de vitamines. Seulement voilà, pour une meilleure santé économique de notre pays, il ne semble pas y avoir de potion magique ni de remède miracle.
La croissance économique, un point d’honneur !
Si l’INSEE affiche une prévision de croissance encourageante, soutenue par certains économistes, notamment pour le 3è trimestre 2014, on le doit à une très légère augmentation de la production industrielle (automobile et équipements). Mais c’est une conjoncture qui se répète chaque été, période durant laquelle le pays tourne « au ralenti ». Espérons donc que les prévisions soient fiables et que dès septembre, les affaires reprennent, mais on peut déjà dire « travaille plus et gagne moins »
Le déficit public, Ô désespoir
Le gouvernement n’a pas pu échapper à la flagrante vérité de l’aggravation du déficit public. Là encore, loin des prévisions escomptées, ce chiffre révèle la mauvaise santé du pays. De 3,8 % annoncés, il faudra compter 4,4%, nous dit Michel Sapin, ministre des Finances. Et ne nous voilons pas la face, pour renflouer les caisses, tout le monde (ou presque) devrait participer. Les mesures économiques visant à remettre à niveau ce déficit seront annoncées prochainement et feront sûrement grincer des dents dans tous les milieux (santé, éducation, sécurité…). Gérer un budget n’est pas une chose facile, peut être qu’il faudrait penser a nommer un chef d’entreprise comme ministre du budget.
L’emploi, une lutte sans fin
Difficile pour un pays de se dire en « reprise économique » quand le taux de chômage ne cesse d’augmenter. Et tout est lié, là encore. Impossible de réduire le nombre de chômeurs, si en parallèle la croissance ne montre pas le bout de son nez. Aujourd’hui ce sont 10,2% des actifs qui sont sans emploi. Combien pour demain ? Les estimations sont pessimistes et en qualité d’ancien employeur je comprends…..
Niveau salaire, les disparités s’accentuent
Le terme de « pacte de solidarité » est dans toutes les bouches et dans tous les débats menés de front, mais pourtant, niveau solidarité, certains se sentent lésés. Si le salaire médian en France est de 1 675 € bruts par mois (source INSEE), ce ne sont pourtant que des chiffres, qui ne révèlent pas la totalité du malaise ressenti par une partie de la population. Le pouvoir d’achat peut-il s’envoler alors que la croissance économique est en berne ? Rien n’est moins sûr. Les mesures pour remédier à ce sentiment d’abandon qui habite de nombreux ménages français sont prévues : baisse du nombre de foyers imposables, aides pour l’investissement immobilier, aide au logement…Mais la France a t elle encore les moyens de sa politique sociale ?
L’avenir très proche devrait nous aider à tracer un portrait plus précis de ce que sera l’état de santé de la France pour les mois et les années à venir. Soyons patient et relativisons, car nous n’avons pas le « pouvoir » de faire changer les choses, même si nous sommes des millions à nous inquiéter du devenir de notre pays. Pendant ce temps là, Apple lance son Iphone 6, la Chine s’installe progressivement dans son fauteuil de futur leader économique mondial, Obama gère le conflit en Irak , le CAC 40 se perfectionne en géopolitique…et moi je viens de terminer le livre de Valérie et je la remercie de nous avoir éclairé sur le fait :
Etre né sous l´signe de l´hexagone,
c´est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j´en suis sûr.