Ce n’est pas nouveau, le budget est toujours une question importante dans un projet informatique. Et celui-ci est en constante régression depuis 2008. Selon Gartner « les chefs d’entreprise réclament de la part des DSI une plus grande efficacité de leur informatique et la faculté d’ajouter de la valeur à l’entreprise. La crise est l’occasion pour l’informatique de démontrer sa valeur réelle, avec des étapes importantes et audacieuses à franchir. »
Pour 2012 la mission sera encore plus compliquée : faire plus avec moins (tant financier que humain). Déjà qu’en 2010 on nous avait dit qu’il fallait travailler plus pour gagner plus et qu’au final on a aussi dépenser plus et donc on a gagné moins ^^.
1ère effet : le marché va être volatil
Mon métier est de garantir un environnement de travail flexible qui favorise la vitesse d’exécution tout en préservant la sécurité. Le télétravail et le cloud que je préconise depuis des années et que j’applique à ma société sont les clés d’un tel environnement de travail. Je suis convaincu que la volatilité du marché va poussé les entreprises à une meilleur utilisation des technologies informatiques afin de rendre leurs coûts plus flexible
2ème effet : les investissements vont diminuer
Il suffit de regarder la crise qui touche les marchés financiers pour comprendre que les lignes de crédit seront diminuées voir supprimées. Donc le budget informatique aura une croissance zéro, voir une diminution sur les budgets opérationnels.
3ème effet : Une gestion des ressources humaines plus difficile
Comment récompenser et motiver les salariés alors que la crise va engendrer un climat de travail plus stressé et un coût de la vie en perpétuelle augmentation alors que les salaires progressent pas ou peu. Doit on résister à l’externalisation des services informatiques dans des pays comme l’Inde ou le Maroc. Et si les politiques votent des lois plus protectionnistes afin de contrer la montée du taux de chômage comment faire avec des budgets en chute libre et un coût du travail qui a fait un bon en 10 ans.
4ème effet : La sécurité, encore et toujours
En effet avec la crise, je ne pense pas que le risque viennent de la défaillance d’une banque, mais plutôt de l’augmentation du nombre de fraude interne et externe au sein des entreprises. La sécurité sera donc au premier plan en 2012 avec un coût mesuré cependant.
Si vous souhaitez une analyse plus poussé de la situation des DSI en 2012 voici le lien vers Gartner.